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Sexualité.  

VENDREDI 5 DÉCEMBRE 2008 
Au Compte-goutte - La Sexualité 5e 

 Masochisme (sexuel) (du nom de Sacher Masoch, écrivain autrichien) trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont obtenues en se faisant infliger des souffrances physiques ou psychologiques. 
 
Sadisme (sexuel) (du nom du marquis de Sade, écrivain français). Trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont obtenues en infligeant à l'autre une douleur physique ou psychologique. 
 
 
Exhibitionnisme. Trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont obtenues par l'effet de surprise provoqué chez une personne par l'exposition de ses organes génitaux. 
 
Voyeurisme. Trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont le plus souvent obtenues à partir de l'observation de personnes étrangères se déshabillant ou se livrant à une activité sexuelle. 
 
Pédophilie (du grec Paido = enfant, jeune garçon, et-philos). Trouble psychosexuel caractérisé par la préférence marquée pour une activité sexuelle avec des enfants. 
 
JEUDI 4 DÉCEMBRE 2008 
Au Compte-goutte - La Sexualité 4e 
Déviance. 
 
Il existe de nombreuses variations dans l'expression de la sexualité qui enrichissent la vie sexuelle des partenaires. En ce sens, un comportement, même déviant, ne peut être considéré commune pathologique s'il s'exprime entre individus consentants. 
 
Le DSM III ne parle donc de troubles psychosexuels qu'en cas de troubles de l'identité sexuelle, de déviations sexuelles portant sur des objets inhabituels, des troubles de la fonction sexuelle 
 
Les troubles de l'identité de genre comprennent principalement le transexualisme, qui correspond au désir "d'être" de l'autre sexe - trouble psychosexuel caractérisé par le fait que la personne, homme ou femme, se sent profondément comme faisant partie du sexe opposé, au point parfois de prendre en horreur tout ce qui a trait à son propre sexe. 
 
Paraphilie (du grec para = à côté, et-philos = ami). Déviation sexuelle amenant l'individu à rechercher l'excitation et la gratification sexuelles à travers certains objets ou certaines activités - inhabituelles. 
 
Travestisme trouble psychosexuel caratérisé par le besoin qu'éprouve un individu d'adopter, pour être excité sexuellement, les vêtements, l'allure et la voix du sexe opposé. 
 
Fétichisme (du latin factitius = artificiel). Trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont principalement obtenues par la vue d'un objet tel qu'un soulier, un sous-vêtement ou un article de toilette. 
 
Zoophiliie (du latin zoo = animal, et philos). Trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont obtenues à partir d'une relation avec un animal. Cette activité sexuelle bien plus discrète (la victime ne se plaint jamais). La zoophilie, encore appelée bestialité. L'animal-aimant, sans être nécessairement "consentant", n'a d'autres choix que de subir les volontés sexuelles de son propriétaire. Certains animaux (poodle aux tendances mastrubatoires entre autres), ont, il faut le reconnaître, quelques dispositions naturelles à ces ébats amoureux du troisième type. Pour en décourager les amateurs signalons que la bestialité (rapport sexuel avec un animal) est condamné par le code criminel canadien (article 155: "Est coupable d'un acte criminel quiconque commet la bestialité"). 
 
MARDI 2 DÉCEMBRE 2008 
Au Compte-goutte - La Sexualité 3e 
Des recherches ont été entreprises à l'aide de l'alpha-androstenol, une phéromone extraite de la sueur masculine. Durden-Smith (1980) montra que la vaporisation dans l'air de cette substance amenait les sujets à juger des photos d'hommes et de femmes plus attrayantes, ou, encore à traîner plus longtemps dans les cabines téléphoniques où cette vaporisation avait eu lieu. De plus, dans les salles d'attentes ou au théâtre, les femmes avaient plus souvent tendance à s'asseoir sur les sièges qui en étaient imprégnés. 
 
Dans la société occidentale, une certaine conception de l'hygiène corporelle a entraîné des pratiques allant des bains et des douches systématiques à l'utilisation de désodorisants, amenant ainsi les odeurs naturelles à perdre tout pouvoir. Une revalorisation de la sexualité passe peut-être par une restitution du droit de parole à ces messages corporels. 
 
L'éthologiste Elbi - Elbesfeldt a rapporté qu'en nouvelle Guinée, dans certaines tribus, on manifeste son amitié envers celui qui va partir en lui passant la main sous l'aisselle pour le sentir et ensuite se frictionner le corps avec l'odeur de l'autre. Aux Philippines, les amoureux qui vont être séparés pendant une longue période échangent traditionnellement les vêtements qu'ils ont porté afin de retenir plus longtemps l'odeur de l'être aimé. 
 
Kraff-Ebing (1840-1906), un psychiatre allemand connu pour son célèbre psychopathia sexualis, rapporte la confidence d'un jeune paysant qui attribuait ses nombreuses conquêtes féminines au fait que, durant la danse, il passait "son mouchoir sous ses aisselles pour en essuyer ensuite le visage de sa danseuse". 
 
LUNDI 1 DÉCEMBRE 2008 
Au Compte-goutte - La Sexualité 2e 
On sait cependant que, chez la femme, la fonction affective est principalement développée entre la puberté et la ménopause, alors qu'avant et au-delà de ces limites de la fonction reproductive, elle ne diffère pas de celle de l'homme. Il existerait également chez elle des variations durant le cycle oestral la rendant plus sensible aux odeurs au moment de l'ovulation . Des variations existeraient même pendant la journée, où elle serait plus réceptive le matin que le soir. À quoi peut correspondre cette sensibilité? 
 
Il semble tout d'abord que chacun de nous possède une odeur personnelle qui l'identifie plus ou moins inconsciemment au "nez" des autres. Cette odeur varierait notamment avec la couleur de la peau ou celle des cheveux, mais également selon le sexe; les hommes et les femmes dégagent une odeur différente due à des sécrétions spécifiques. 
 
Trois types de sécrétions joueraient un rôle particulièrement important dans l'attraction exercée entre les êtres humains. Ce sont les sécrétions produites par les organes génitaux féminins, celles présentes dans l'urine chez l'homme et celles contenues dans la sueur. 
 
En ce qui concerne les sécrétions vaginales des chercheurs anglais ont découvert l'existence, chez les femelles de singes rhésus traitées à l'aide d'oestrogènes, de sécrétions odorantes déclenchant une excitation sexuelle spectaculaire chez leurs partenaires mâles. Or, ces substances, baptisées "copulines" par les sécrétions vaginales humaines. 
 
Quant à l'urine des hommes adultes, elle contient en forte concentration une substance musquée dénommée exaltoïde à laquelle les femmes seraient beaucoup plus sensibles que les hommes ou les enfants (le Magnen 1957). La sueur est principalement secrétée sous les aisselles où elle est retenue par les poils axillaires. Lorsqu'elle est fraîche, elle dégage une odeur légère qui, malheureusement, est assez vite corrompue par la fermentation occasionnée par le port des vêtements. 
 
DIMANCHE 30 NOVEMBRE 2008 
Au Compte-goutte - La Sexualité 1e 
La reproduction sexuée, qui est apparue il y a un milliard d'années a entraîné le développement d'une infinité de combinaisons génétiques, en provoquant une accélération prodigieuse de l'évolution. 
 
Avec la reproduction sexuée est née la motivation sexuelle, permettant le rapprochement du mâle et de la femelle, et la survie de toute espèce ayant adopté cette façon de transmettre ses génies. 
 
Certaines espèces ne vivent d'ailleurs que le temps de se reproduire pour mourir une fois cette tâche accomplie. 
 
Et que dire des odeurs........dans la sexualité. Pour Elliot M.F. il n'y a que la vue ou l'audition qui interviennent dans notre façon d'entrer en contact avec les autres; l'affection semble aussi jouer un rôle dans l'attirance ou la répulsion que les autres exercent sur nous. 
 
Les éthologistes avaient déjà montré que les membres de nombreuses espèces animales utilisent les sécrétions de certaines glandes afin de communiquer aux autres, par le marquage, les lmites de leur territoire ou encore pour attirer le ou la partenaire en vue de l'accouplement. Ces sécrétions furent appelées, pour cette raison, "hormones sociales" ou phéromones. Nos connaissances sont encore limitées sur l'olfaction humaine. Pourtant, des expressions telles que "avoir quelqu'un dans le nez" (ce qui paradoxalement signifie qu'on "ne peut pas le sentir") portent à croire que cet organe joue sûrement un rôle plus important qu'on ne le pense sans que nous en prenions nécessairement conscience. 
Publié par Eddy J. Constant Pierre